La réforme sur le Prélèvement à la Source (PAS) a finalement été maintenue. Mais, des choses vont changer par rapport à ce qui était initialement prévu. On vous explique.
La réforme sur le PAS est maintenue !

Emmanuel Macron a finalement décidé de bien mettre en œuvre le Prélèvement à la Source le 1er janvier 2019 !
Pour les entreprises, le degré de préparation de chacune reste inégal. Pour les PME, qui ont externalisées leur paie, la mise en œuvre sera simplifiée. Elle génèrera probablement des coûts supplémentaires de la part des cabinets d’expertise comptable. Les entreprises qui traitent leur paie en interne devront mettre à jour leur logiciel et les paramétrages ou bien acquérir un logiciel de paie adapté à cette évolution. Sachant que les éditions à blanc débuteront à la fin septembre, ces dernières ne doivent plus perdre de temps.
Sage et Cegid sont prêts !
Du côté de Sage, l’éditeur a proposé une première version en juin dernier destinée aux entreprises qui ont testé la solution. Il va mettre à disposition le 17 septembre prochain la version destinée à faire la préfiguration dès la fin septembre.
Cegid mettra à disposition la version compatible PAS en mode cloud et « On Premise » début octobre afin de pouvoir calculer et afficher sur les bulletins les informations adéquates.
Au-delà des craintes faces aux bugs techniques du PAS, les employeurs redoutent de devenir des “conseillers fiscaux” et de devoir faire de la pédagogie auprès des collaborateurs qui pourraient se sentir lésés.
Ce qui va changer par rapport au projet initial
Le prélèvement à la source devra être équitable. L’exécutif a apporté des changements en ce sens en faveur de certains contribuables.
Gérald Darmanin, Ministre des Comptes publics a confirmé que tous les contribuables qui bénéficient d’un crédit ou d’une réduction d’impôt obtiendront le versement anticipé de 60% de ces sommes à partir du 15 janvier 2019.
Le fisc versera 60% des crédits et réductions d’impôt calculé sur 2018. Initialement, Bercy prévoyait de ne verser qu’un acompte de 30% en janvier et le reste après l’été, une fois la déclaration des revenus faite au Printemps.
De nouveaux changements ne sont bien sûr pas exclus. Réponse dans les prochains mois.